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Cheikh Anta Diop (1923- 3 novembre 1986) Sénégal

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le panafricaniste Blyden disait que « l’histoire est l’âme des peuples ». Plus que tout autre, le personnage qui a utilisé la culture comme arme de combat est sans nul doute, le  savant sénégalais Cheikh Anta Diop, surnommé le refondateur de l’histoire africaine. Il invitait instamment ses compatriotes du continent à la restauration de la conscience historique africaine.

Mathématicien, physicien, chimiste, archéologue, historien, égyptologue, il disait « aux générations qui s’ouvrent à la recherche : armez- vous de science jusqu’aux dents et allez arracher sans ménagement des mains des usurpateurs le bien culturel de l’Afrique dont nous avons été si longtemps frustrés »[1].

En 1966, le premier Festival mondial des Arts nègres tenu à Dakar le reconnut comme « L’auteur africain qui a exercé au 20e siècle l’influence la plus profonde ». Peu de Sénégalais toutes époques et tous domaines confondus pourraient lui disputer la plus haute marche du podium national. Sa statue qui trône à l’entrée du l’UCAD pourrait être améliorée.

 

Symbole de la culture comme arme de combat[1]

 

[1] Edward Carlisle Historical Sketches of the ancient Negro Chesapeake New York 1990

[2] Préface à l’ouvrage de Théophile Obenga intitulé « l’Afrique dans l’antiquité : Egypte pharaonique- Afrique noire  paru en 1973

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